Biscuit

En pâtisserie. Premier des aliments déshydratés (par double cuisson), il a été longtemps la nourriture de ré­serve des soldats et des marins « au long cours ». Mais ces galettes très dures, à base de farine de blé, peu sa­voureuses, n’étaient consommées qu’après épuisement des denrées fraîches. Et l’on cite des navires partis pour des expéditions lointaines qui se perdirent corps et biens parce que, les charançons ayant dévoré la provi­sion de biscuits, l’équipage mourut de faim. De nos jours, le biscuit n’est plus un aliment de base, mais une pâtisserie agréable au goût, faite de farine, d’oeufs et de sucre. On distingue généralement cinq grandes catégories de biscuits : ceux à pâte dure et sèche (petits-beurre, sablés), ceux à pâte semi dure (napolitains), ceux à pâte pâtissière légère (à la cuiller, boudoirs, cham­pagne), ceux à pâte molle (gaufres) et enfin les biscuits de fantaisie (langues-de-chat, macarons, croquets).

En céramique. Bien que ce mot serve originellement à désigner tout ce qui a été cuit deux fois (bis-cuit), on appelle ainsi une pâte qui n’a subi qu’une seule cuis­son, mais très complète. Selon les matériaux utilisés et le mode de fabrication, on distingue plusieurs sortes de biscuits : les poteries vernissées, les faïences com­munes et la faïence fine. Les plus célèbres sont les biscuits de Sèvres dont les premiers datent du XVIIIe siècle, les biscuits de Saxe et les biscuits chinois.

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