Colibacillose

En 1884, Escherich découvrit dans les matières fécales un microbe que l’on appela colibacille, car ce bacille vit à l’état normal dans le côlon de l’homme et des animaux. Il reste inoffensif pendant ce séjour dans les intestins. Lorsque, sous l’effet d’un traumatisme, d’une irritation, de parasites intestinaux, il sort de l’intestin, ce microbe passe dans le sang et devient virulent. Il se fixe avec prédilection au niveau du rein où il est responsable de pyélonéphrites, c’est-à-dire d’infections urinaires aiguës ou chroniques. Le colibacille peut rarement être à l’origine d’une septicémie Il est sensible à différents antibiotiques et sulfamides Autrefois responsable de la plupart des infections urinaires, il a, sous l’effet des antibiotiques, cédé 1a place à des microbes plus résistants.

En dehors des rares septicémies, le grand risque des infections urinaires à colibacille ou autre germe est 1a destruction progressive des reins, entraînant une insuffisance rénale grave. Dans les formes chroniques les cures thermales à Vittel et Contrexéville peuvent être d’un utile appoint au traitement.

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